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4 septembre 2009

Inde au 4 septembre 2009

Le 4 septembre 2009 - The 4th of September 2009

Hé bien voilà ! J’ai donc passé mon dernier mois en Inde dans la chaleur du désert du Rajasthan à la découverte de ces majestueux palais et forteresses. Mon dernier mois car je prends l’avion samedi 5 septembre pour le Japon.

So I thus spent my last month in India in the heat of the desert of the Rajasthan to discovered these majestic palaces and fortresses. My last month because I’ll take the plane next Saturday the 5th of September for Japan.itinéraire india-map au 4 septembre

J’ai à la fois envie de dire, je quitte ‘enfin’ l’Inde et je quitte ‘déjà’ l’Inde.

I want to say at the same time, I leave `at last' India and I leave `already' India.

‘ENFIN’, parce que, après 8 mois passés en Inde, je suis impatient de découvrir un nouveau pays. Mais aussi, parce que je me sens mentalement fatigué par ce pays. Toute cette agitation dans les villes et villages, tous ce bruit, les klaxons qui hurlent en permanence, la pollution, toute cette foule, ces odeurs d’urine, d’eau croupie ou de décharges ça et là, mais également le comportement des indiens tellement différent de nous occidentaux, crachats à vos pieds, rots à vos oreilles, poussettes dans votre dos pour vous passer devant, etc… et tellement d’autres différences encore tel que la conduite au volant, les formules de politesse différentes,… tout ça fait que, pendant ces 8 mois passés en Inde, je me sentais parfois fatigué mentalement, agacé. IMGP8751Et avoir parcouru l’Inde en vélo a fait que j’en ai pris plein les yeux, plein les oreilles et plein le nez. Oui, l’Inde est un pays fatiguant mentalement ; il m’est arriver de croiser des touristes qui écourtaient leur séjours en Inde car ils n’arrivaient pas à s’adapter à ce pays. Bien dommage, car…

`AT LAST', because, after  8 months spent in India, I am impatient to discover a new country. But also, because I fell mentally tired by this country. All this agitation in the cities and villages, all this noise, the horns which howl permanently, pollution, all this crowd, these odours of urine, stagnated water or discharges everywhere, but also the behaviour of the Indians so different from us Western people, spits at your feet, belches at your ears, pouches every time in your back to pass in front of you, etc… and so much of other differences still driving on the roads, differently politeness,… all this, after 8 months in India, I felt sometimes mentally tired, annoy. And to have travelled through India cycling makes that I got full the eyes, full the ears and full the nose. Yes, India is a mentally tiring country; sometimes I met tourists who shorten their stays in India because they were not able to adapt to this country. What a pity, because…

‘DEJA’, parce que ce pays est fascinant, surprenant, immense, et tellement différent d’une région à une autre que vous avez l’impression de découvrir plusieurs pays. Et cette différence de comportement des indiens dont j’ai parlé avant et aussi agréable parfois et les rend attendrissants et très drôles, avec leur hochement de tête pour dire « oui » et « non » et « merci », et leurs gestes de la main. Combien de fois il m’est arrivé d’éclater de rire, seul, juste à les regarder faire, à les regarder vivre. L’inde est un pays tellement grand (plus de 6 fois le France) avec 1milliard 100 millions d’habitants (plus de 18 fois la France) que 8 mois ne sont certainement pas suffisent pour découvrir  un tel pays. Il m’arrivait bien souvent de me dire, « bon Daniel, je dois partir de ce lieu sinon je vais rester 5 ans en Inde », mais aussi, de me dire « j’aimerais bien visiter cette région également, puis celle-ci, puis celle-là… ». Mais bien sûr, je ne poIMG_6931uvais pas passer par toutes les régions, j’avais bien entendu des choix à faire et des décisions à prendre. Hé oui, pas facile de voyager !

`ALREADY', because this country is attractive, surprising, immense, and so different from an area to another that you have the impression to discover several countries. And this difference in behaviour of the Indians people where I spoke before is also pleasant sometimes and makes them tenderness and so funny, with their head movement means “yes” or “not” or “thank you”, their movement of hands. So many times I was laughing, only just to look at them, to look at them living. India is a so large country (more than 6 times France) with 1milliard 100 million inhabitants (more than 18 times France) that 8 months are not enough to discover such a country. Very often, I said to myself, “Ho Daniel, move tomorrow of this place otherwise you’ll stay 5 years in India” and also, to say to me “I would like to also visit this area, and this one too, and that one… ”. But I couldn’t visit all the areas of India, I had to make choices and take decisions. Yes, it’s not so easy to travel!

L’Inde, c’est des images chocs, tel que la ville de Varanassi que j’ai décrit dans le récit du mois de juin où vous croisez des cadavres un peu partout dans la ville ou sur l’eau, ou ces gens d’une certaine religion qui défilent entièrement nus dans les rues, et toute cette  misère et ces gens sans abris qui IMG_7349dorment partout, dans les décharges, sur les terre-pleins des routes, parmi vaches, chèvres et cochons, et beaucoup d’autres images choc encore.

India, it’s many shocks images as Varanassi’s city which I described in the account of last June when you cross corpses everywhere, or these people from a religion who walk in the streets naked, and all this poverty and these people without house which sleep everywhere, in the dumps, on the medium strip of the roads, among cows, goats and pigs, and so many other of shocks images.

Les premiers jours où je suis arrivé en Inde, je trouvais les indiens timides au premier abord, mais finalement pas du tout et bien au contraire. Ils se permettaient de toucher à tout sur mon vélo, et même à fouiller dans ma sacoche guidon. Ils se permettaient d’entrer dans ma chambre d’hôtel sans même frapper, juste pour venir me voir avec mon  vélo. S’ils étaient timides, ils ne pourraient jamais monter dansDan 065 les trains et bus, car il faut pousser pour pouvoir se faire une place. Et d’être osés les rends aussi tolérant et acceptent beaucoup de choses.

The first days when I arrived in India, I found Indians people timid, but finally, they are the opposite. They were allowed themselves to touch all on my bicycle, and to look inside my bag handlebars. They were allowed themselves to enter in my room in the hotel without clap at the door, just to come and see me and with my bicycle. If they were timid, they could never get trains and bus, because it’s necessary to push crowd to be able to go inside. And to be dared make them also tolerant and accept many things.

Je dois aussi vous parler de la conduite en inde, conduite qui peut faire peur, je vous l’avoue. Le klaxon est l’équipement indispensable sur tous véhicules, voitures, bus, camions, motos, vélos, rickshaw (ou touk-touk si vous préférez). Au démarrage du véhicule, ils ont déjà la main sur le klaxon pour prévenir qu’ils vont démarrer. Puis ce klaxon va fonctionner une bonne partie de leur trajet pour prévenir qu’ils arrivent et qu’il faut   se pousser pour les Dan 058laisser passer, même s’ils roulent en sens inverse en ville ou sur une 4 voies, et les véhicules prévenus se rangent sur le côté pour laisser passer, drôle non ? Bien souvent, quand je roulais et qu’en moto arrivait dans mon dos ou en sens inverse, elle me klaxonnait 100 mètres avant de me croiser, alors que nous étions que 2 sur la route, juste pour me prévenir de son arrivée. Un jour, sur une petite route ‘départementale’, j’étais dans un bus. Devant nous, un camion doublait un tracteur puis notre bus s’est mis à doubler le camion, à trois de front sur une petite route. Cette image, je l’ai vu bien des fois, et tout ce passe bien. Bien sûr il y a des accidents, mais après plus de 11 000 kilomètres parcourus sur les routes en Inde, j’ai était surpris de ne pas voir plus d’accident que cela, et j’ai compris l’utilité et l’importance du klaxon. Alors, bien sûr, c’est à celui qui aura le klaxon le plus mélodieux mais surtout le plus puissant ; bonjour mes oreilles… Sachez que sur mon vélo, je ne me suis jamais senti en danger sur les routes indiennes.

Also I must to speak about driving in India, driving which can make fear. The horn is the essential equipment on all vehicles, cars, bus,  trucks, motor bikes, bicycles, rickshaw (or touk-touk). When they start up their vehicle, they have already the hand on the horn to prevent that they will move. And this horn will il ne roule pas à vide au moins. . .working during all the way, to prevent that they arrive and that you have to let the place, even if they roll in opposite direction downtown or on one 4 ways, and the prevented vehicles line up on the side to let pass, funny not? Very often, when I was cycling and a motor bike arrived in the opposite way, it hooted me 100 meters before crossing me, whereas we were only alone on the road, just to prevent me of his arrival. One day, on a small road, I was in a bus. In front of us, a truck doubled a tractor then our bus started to double the truck, to three of face on a small road. This image, I saw it so many time, without accident. Of course there are sometime accidents, but after more than 11.000 kilometres on Indian roads, I’m surprised not to see more accident, and I understood the utility and the importance of the horn. Then, of course, it’s which will have the more melodious horn but above all the most powerful horn; not good for my ears… During these 8 months in India, I had never felt in danger on the road.

Le coût de la vie en Inde est très bas une nuit d’hôtel est aux alentours de 300 roupees (4€), un repas à 100 roupees (1,5€), mais il m’est arrivé bien souvent de dormir pour 100 rp et de manger pour 10 rp (0,15€).

L’Inde est entrain de se développer, et bon nombre de personnes sortent de la misère pour venir intégrer la classe moyenne. Il existe beaucoup de facultés et d’écoles d’ingénieurs et beaucoup sont en cours de construction. Mais, vu le nombre d’habitants en Inde, la misère est encore et restera omniprésente partout pour de nombreuses années. J’ai été très agréablement surpris de voir les indiens voyager, en famille généralement, et quand je dis famille, c’est un groupe de 10  ou 15 personnes, voir plus, et croyez-moi, ils sont très drôle aussi en voyage. Ils aiment aussi aller au restaurant, se promener dans IMGP8766les parcs, chose que je ne voyais que très rarement en Afrique.

The cost of life in India is very low, one night of hotel is around 300 roupees (4€), a meal 100 roupees (1,5€), but very often, I paid only 100 RP for a night and 10 RP (0,15€) to eat.

India is developing, and many people of the poor level integrate the middle class. There are so many faculties and schools of engineers and in construction too. But, considering the number of inhabitants in India, misery is still and will remain omnipresent everywhere for many years. So the medium class is bigger than few years ago and I was agreeably surprised to see the Indians travelling, with all family generally, and when I say with family, it’s a group of 10 or 15 people or more, and they are very funny also on a journey. They also like to go to the restaurant, walk in the parks, comportment I saw rarely in Africa.

Pendant les mois de juin au Népal et juillet et août en Inde, je pensais connaître et subir la mousson ; il n’en a rien était, mis à part les chaleurs lourdes et humides (entre 37 et 45°). Pendant ces trois mois de mousson, je n’ai vu qu’une seule grosse averse au Népal et une en Inde. Cette situation est très préoccupante car l’Inde subit actuellement une sévère sécheresse. En Inde et dans bien d’autres pays, les moussons sont nécessaires pour la culture, la nature, pour la vie de l’homme. Et les conséquences de cette sécheresse engendrent  une incroyable augmentation des prix IMG_0184et des produits alimentaire, augmentation encore plus forte subie cette dernière année, et qui va donc plonger les plus pauvres dans une misère encore plus profonde.

During June in Nepal and July and August in India, I thought of knowing and of undergoing monsoon; it doesn’t happened, except the humid heat (between 37 and 45°). During these three months of monsoon, I saw only one large downpour in Nepal and one in India. This situation is very alarming because India currently undergoes a severe dryness. In India and in many other countries, monsoon is necessary for the culture, the nature, for the life of the human. And the consequences of this dryness generate an incredible raising of prices and foodstuffs, undergone increase even stronger this last year, and which will become poorest in a bigger misery.

En résumé, l’Inde, on s’y fait ou on se si fait pas, on aime ou on aime pas… La vie en Inde est très différente d’ailleurs, pas si facile d’adaptation. Mais je me refuse de dire que les indiens sont bizarres ; ils sont très différents de nous occidentaux, certes. Mais nous occidentaux, nous sommes aussi très différents à leur yeux. Et ces  différences, c’est bien ce qui fait le charme et la richesse de cette planète. L’inde, pays de la méditation, des massages et du bien être, j’ai su en profiter, et l’Inde, moi j’ai beaucoup aimé.Dan 501

In short, India, we like or we dislike… The life in India is so much different and not so easy for adaptation. But I refuse to say that the Indians are strange; they are very different from us Western people, sure. But us, Western people, we are also very different in their eyes. And these differences, it’s what it’s making the charm and the richness of this world. India, country of meditation, massages and well-being, I took advantage of it, and India, me I liked so much.

Je vais donc quitter l’Inde, heureux et triste à la fois car je vais m’éloigner de mes nombreux amis indiens rencontrés dans tous le pays qui ont su me réserver un accueil remarquable et me faire découvrir leur merveilleux pays. J’ai passé grâce à eux et avec eux des moments inoubliables.

So I leave India, happy and sad at the same time because I will move away from many Indian friends met in all the country and who had greeted me remarkable and made me discover their marvellous country. I passed thanks to them and with them unforgettable moments.

Donc, prochaine destination, le Japon…

So next destination, Japan…

Les moments forts, mes coups de cœur du mois d’août

Strong moments, my blows of heart in august

Le Rajasthan - Ses palais et ses forteresses

The Rajasthan - Its palaces and its fortresses

Le Rajasthan, c’est un tout, le désert, la chaleur, les chameaux, ses villes aux couleurs changeantes, ses maharajas installés dans de majestueux palais entouré de forteresses de plusieurs kilomètres de long, et ses beaux habitants portant des turbans de plus de vingt mètres de long. Le Rajasthan est chargé d’histoire, ce qui rendait les  visites des palais fort intéressants. Ma ville préférée aura été Jaisalmer, la ville jaune, où il y régnait une atmosphère de villaturbans qui peuvent mesurer plus de 25 mètresge et où, après une semaine, les habitants me reconnaissaient et m’invitaient à boire le thé pour discuter.

The Rajasthan, It’s a whole, the desert, heat, the camels, its cities with the changeable colours, its maharajas installed in majestic palace surrounded by fortresses of several kilometres length, and its beautiful inhabitants carrying turbans of more than twenty meters length. The Rajasthan has history, which made the visits very interesting. My preferred city was Jaisalmer, the yellow city, where it reigned there an atmosphere of village and where, after one week, the inhabitants recognized me and invited me to drink tea and discuss together.

Le pèlerinage de Pokaran

The pilgrimage of Pokaran

Incroyable ! Près d’un petit village nommé Pokaran se trouve un temple réputé. Tous les ans, de juillet à septembre, des milliers d’hindous venant de toute la région du Rajasthan voir plus loin relient ce temple à pied, en vélo, en voiture ou en bus, parcourant jusqu’à plus d’un millier de kilomètres. Pendant ce mois où j’étais au Rajasthan, je croisais tous les jours des milliers de pèlerins, femmes, enfants, vieillards se diriger vers le temple, sous un chaleur écrasant, marchant pieds nus avec des pansements aux pieds, sans aucun bagage où juste un petit sac porté  sur leur tête. Certain étaient en vélos, avec dans la remorque la femme et des enfants en bas âges. Il y avait fort heureusement des points de ravitaillement qui leur permettaient de manger, boire et dormir, mais je me disais qu’il fallait toIMG_0162ut de même une sacrée motivation pour passer pour certain plus de 2 mois à parcourir tous ces kilomètres dans de telles conditions, et ce tous les ans.

Incredible! Close to a small village named Pokaran, there’s a famous temple. Every year, from July to September, thousands of Hindus coming from all the area of the Rajasthan or more and join this temple by foot, by bicycle, by car or by bus, travelling sometime more than one thousand kilometres. During this month I was in Rajasthan, I crossed every day thousands of pilgrims, women, children, old men to move towards the temple, under a heat crushing, walking naked feet with bandages at the feet, without any luggage or just a small bag put on their head. Some were in bicycles, with in the trailer their wife and children’s. There were fortunately points of supply where they could eat, drink and sleep. I thought myself that they need a very strong motivation to be able to walk a so long way and a so long time, more than months sometime, under such conditions, and to do this pilgrimage, every year.

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